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Dodie

30 octobre 2009

Blog de prof

En me promenant aujourd'hui chez Angel, j'ai vu sa pub pour ce nouveau blog d'une Ingliche Titcheur. C'est drôle et prometteur (et ça va peut-être me pousser à finalement passer les concours des bibliothèques!)

Sinon, peut-être qu'un jour je vais poster des trucs sur ce blog délaissé!

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16 avril 2009

Alsace...

D'aucun dirait que, après une semaine d'écrits d'agreg et la préparation qui a précédé, il y a plus folichon comme vacances qu'une vingtaine de jours à Mulhouse. Mais détrompez-vous, ce sont des vacances très vacancières! Ja ja ma bonne dame, l'Alsace, c'est presque exotique!

Bon, Mulhouse, en soi, pas vraiment. Mais il n'empêche que sous le soleil, en arpenter les rues de long en large, suffisamment pour s'y sentir chez soi, c'est agréable. Flâner devant des façades du centre, repérer de jolies vitrine, traverser la moitié de la ville pour aller jusqu'au très grand marché, avec ses halles en dur; changer de chemin pour rentrer à la maison (enfin, à *sa* maison devrais-je plutôt dire), découvrir une nouvelle rue et construire peu à peu le plan de la ville dans sa tête. Oui, je commence doucement à m'y habituer et m'y sentir à l'aise même si ça reste une ville assez fade.

Et même à Mulhouse, il y a de l'exotisme. Parce qu'en Alsace, il y a des alsaciens, qui parlent avec au mieux l'accent alsacien, au pire en alsacien. Enfin, mieux et pire ne sont pas les termes appropriés; disons "au plus compréhensible avec l'accent alsacien, au moins compréhensible en alsacien". Ce qui fait que quand vous allez acheter du pain, en entrant dans la boulangerie, vous avez l'impression en poussant la porte de tomber dans un autre pays.
Je dois avouer que je trouve ça fascinant : j'envie tous ces gens capables de passer d'une langue à l'autre selon l'interlocuteur, le propos ou le contexte. C'est une telle richesse! Il me semble que cela donne une dimension supplémentaire à la vie des gens : une langue, ce ne sont pas que des sons articulés et composés qui expriment des idées, c'est aussi une façon de voir le monde, de l'appréhender, de le vivre. Les gens qui sont bilingues ont cette chance de voir le monde simultanément depuis deux points de vue différent. Parfois, ça doit surement donner quelque chose d'un peu bizarre, un monde un peu difforme car le tempérament de chaque langue lui donne un aspect assez peu compatible à celui de l'autre. Mais le plus souvent, que ça doit donner du relief à l'univers!
A ne maitriser qu'une seule langue, on peut déjà tellement jouer avec les réalités du monde, trouver des sens dans les expressions, jouer du littéral et du figurer et par là jouer avec le monde qui nous entoure... Mais quand les combinaisons sont multipliées par deux, se croisent, se tissent. Vous imaginez quelle richesse réside là?
Et cette richesse est d'autant plus grande qu'elle est partagée. Il y a des gens qui sont bilingues parce que nés dans un pays de parents étrangers, ou parce que maman parle une langue et papa une autre. Mais ces gens sont relativement isolés : ils sont dans une langue, ou dans l'autre, et vivent leur bilinguisme de façon personnelle et relativement limitée. Un dialecte, une langue régionale (ici il est question de l'alsacien mais ce pourrait-être le breton ou le basque ou que sais-je) est partagée par tout un pan de population (même si, et c'est bien dommage, de moins en moins). Et c'est toute cette population qui appréhende le monde de cette double façon que lui offre la pratique de la langue nationale et de la langue régionale. C'est une richesse collective, partagée.

Moi, j'arrive là. Ce dialecte qu'est l'alsacien, il n'est rien pour moi, linguistiquement, historiquement, culturellement parlant. Je viens d'une ville à des centaines de kilomètres de là, où le patois est une chose qui a été oubliée depuis bien longtemps. Ce dialecte n'est rien pour moi et pourtant... pourtant il me plait, il m'attire (là, j'en vois qui s'insurge "l'alsacien? beurk!". Si vous êtes de ceux-là, passez votre chemin!). Pour tellement de raisons! Je ne sais pas vraiment les hiérarchiser, ne sachant si l'affectif entraine de l'intellectuel, ou le contraire.
J'ai envie de la comprendre, cette langue! De la comprendre à l'intérieur d'elle-même, linguistiquement, phonétiquement, en comparaison avec ses voisines alémaniques. Mon âme de germaniste et mon dilettantisme linguistique sont joyeusement provoqués et intrigués par l'alsacien!
J'ai envie de comprendre l'alsacien tout court, pour ne pas passer à côté d'une partie non négligeable des discussions.
J'ai envie de le saisir, parce que sentimentalement, il prend de jour en jour plus de sens et d'importance.
J'ai envie de le parler... pour des raisons sentimentales aussi. Parce que je trouverais ça bien de pouvoir ratscha en alsacien avec ses grands-parents!


Bon, initialement je voulais écrire le récit de ma première moitié de vacances... et ça a tourné en hommage à l'alsacien...
Si vous êtes sages vous aurez le récit de vacances plus tard! On ira se promener en forêt et dans les fermes du Sundgau.

Je crois que c'est par sa langue que je suis de plus en plus en train de m'attacher à ce pays...

28 mars 2009

Vu que je n'ai rien d'autre à faire, n'est-ce pas...

Après tout l'agreg ne commençant qu'après demain, j'ai tout mon temps pour bloger, vu que je ne le fais jamais le reste du temps. Logique quand tu nous tiens!
Un post pour ne rien dire donc...

A propos d'agreg, donc, mon chéri participe à l'effort de guerre, et c'est par ici.

Sinon, j'ai une ou deux googleries sympa :

"soyez richard" : ouaiiiis! Richard, c'est le bôôô prof de sport de l'ENS! C'est un kakou, mais pas un kéké, attention. Alors oui, soyons Richard, ça nous donnera la positiv'attitude pour la semaine prochaine!

sujet khâgne sur Genet : il serait peut-être temps, ce n'est plus vraiment d'actualité! Des prognostics pour vendredi prochain?

comment répondre à la question : quel est votre plus gros défaut lors d'un entretien : on verra ça en juillet, si je suis allée aux oraux? Mais je dirais que moi je n'ai que des plus gros défauts lors d'un entretien!

Et sinon, j'ai posté aujourd'hui ma commande pour mon diato!

Passionnant n'est-ce pas?

2 mars 2009

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Bon, ok, j'ai pas blogué depuis des siècles, et je vais pas poster un vrai article. Mais bon, je passe l'agreg quoi!

Alors je vous laisse juste le lien de l'audioblog que mon chéri vient d'ouvrir :
La plume à l'oreille, le blog

Voilà!

18 novembre 2008

Super-coloc

Dans la cuisine, ça sent le jus d'orange, la cannelle et le gâteau au chocolat...

Merci ma colocataire préférée de prendre soin de moi!

(ceci était un post utile...)

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10 novembre 2008

Ultra-violet

Promenade sur les quais, pour aller jusqu'à la Croix Rousse trouver fermés les magasins que je voulais voir.
Profiter des derniers instants de lumière de la journée. Et d'un ciel absolument splendide... au dessus du Rhône, dégradé du rose au gris, passant par toutes les teintes de violet. Couleurs vives, contrastes forts. Et Notre Dame de Fourvière qui se détache sur un ciel ultra-violet...

J'ai regretté de n'avoir pas d'appareil photo pour illustrer l'instant.

22 octobre 2008

Echec et mat

A un test idiot sur facebook qui demandait "qu'est-ce qui vous fait le plus peur?", j'ai répondu l'échec.

L'angoisse cuisante de ne pas réussir quelque chose qu'on entreprend. Ne pas se sentir la force, le courage, les capacités.

Se poser encore et toujours les mêmes questions, tellement imprégnées en vous que vous seriez bien incapables de dire ce qui vous angoisse à ce point. Etre incapable d'analyser le fondement de sa peur, n'avoir aucune alternative satisfaisante sous la main pour pouvoir s'échapper.

Envie de s'enfuir, de se terrer dans un trou, et d'attendre que ça passe. C'est peut-être la saison qui veut ça, j'ai peut-être besoin d'hiberner?

Se sentir mal, au fond, tout le temps, à part dans quelques moments de fuite et d'oubli... en dansant, en faisant des gammes sur un accordéon, en écoutant de la jolie musique, en l'écoutant, lui, jouer de la jolie musique, en me blotissant dans ses bras, en l'aimant... Mais le reste du temps être seule, perdue, presque angoissée de moi-même.

"Je crois que tu as besoin de quelqu'un pour t'épauler" m'a-t-on dit. C'est vrai mais qui? Pas envie d'embêter ma mère avec ça, même si finalement c'est vers elle que je me tourne quand ça ne va vraiment pas. Lui a tellement de soucis à régler pour lui déjà, et il a du mal à saisir ce qui ne va pas, puis il est la seule chose dont je suis convaincue et heureuse sans le moindre doute. Ici, tout le monde est dans la même galère laborieuse, personne n'a le temps de prêter l'oreille à un mal-être.

J'ai tout pour être heureuse et pourtant depuis ce matin, je pleure pour la troisième fois. quelque chose a besoin de sortir, mais je ne sais même pas quoi.

Vivement samedi, pour partir loin d'ici, retrouver mon amour et essayer de retrouver un peu de moi...

19 octobre 2008

Il était une fois dans l'ouest...

Profiter de la lumière dorée du soir qui joue sur les feuilles rousses... marcher d'un bon pas, les mains calées au fond des poches en se laissant envelopper par l'air encore fort doux, jusqu'au cinéma.

"Une entrée étudiante pour Appaloosa, s'il vous plaît."

Descendre l'escalier qui mène à la salle 2, choisir une place où s'installer et se décider pour le milieu de la petite salle. S'il était là, lui, il n'aurait sûrement pas choisi un rang plus au fond. Les habitudes déteignent vite. Attendre que le noir se fasse en se disant que ce doit être la première fois qu'on va au cinéma seule. Constater qu'il manque la présence de quelqu'un à côté mais que finalement, c'est aussi très agréable d'être seule en tête à tête avec le film. Se laisser porter par les images et le son, parce qu'en fait c'est ça qu'on attend d'un film. Et quand les premières notes du générique de fin se font entendre, sourire, heureuse d'avoir vécu un bon moment et de s'être prêtée au jeu de la fiction.

Finalement, je vais peut-être finir par vraiment apprécier le cinéma?!

14 septembre 2008

Fred Sonnery

Hier soir, premier des peu nombreux bals que je pourrai m'octroyer cette année. A Chatillon sur Chalaronne, pas loin de Chalon sur Saone, avec TFF et Fred Sonnery.

TFF, je connaissais, c'est les copains d'Arcadanse, ce qu'il font est de mieux en mieux, vous pouvez aller faire un tour par là.
Puis y'avait Fred Sonnery. Et là, je dis.... waaaaaaaaah!
Il paie pas de mine, avec ses lunettes d'étudiant, son air un peu réservé. Mais quand il joue de son diato, c'est tout bonnement génial! Il joue au milieu des danseurs, jouant avec eux, cherchant l'écho, le répondant, en complète interaction. C'est la première fois que je voyais autant de complicité entre un musicien et les danseurs. Kost ar c'hoat magique où il jouait de moins en moins, tendant l'oreille pour écouter le rythme marqué par les pieds des danseurs, danseurs répondant par des frappés de plus en plus intenses, pour finalement danser sans musique, le musicien s'étant accroché en bout de chaine.

Tout bonnement génialissime

Extraits par là.

11 septembre 2008

Commémoration

Je n'ai pas connu le premier pas sur la Lune, j'étais trop jeune pour me souvenir de la chute du mur de Berlin.

Vraisemblablement, le moment tristement historique et médiatique qui aura marqué ma jeunesse, cela aura été le 11 septembre.
A quoi bon en parler encore, direz-vous? Je ne sais pas. Mais en même temps, c'est quelque chose d'important. Parce qu'au delà des images qui faisaient la une des journaux aujourd'hui, 7 ans après, c'est un évènement qui revient régulièrement - pas fréquemment, mais régulièrement - dans nos discussions. Parce qu'en plus de l'horreur de l'évènement, de ses implications humaines et politiques, j'y ai aussi pris conscience de l'impact de l'image, de la folie d'un direct.
C'est un peu comme si on allait tous se souvenir toute notre vie de où on était, ce fameux 11 septembre. Je me souviens très bien d'attendre des amis à la sortie du lycée, de croiser un camarade me disant "tu sais, les deux tours, à N-Y, beh elles existent plus", d'être rentrée chez moi incrédule, d'avoir raconté cela à mon père, plus incrédule encore, puis d'avoir allumé la télé. Comme presque tout le monde ce jour-là. Oui, quelque part, on y était tous un peu, au pied de ces Twin towers.

J'aurais préféré me souvenir de la chute du mur de Berlin....

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